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sexta-feira, 15 de outubro de 2010

Le trou dans la couche d'ozone

Le trou dans la couche d'ozone : présentation
Découvreurs et définition de la couche d'ozone
Découvreurs
Léon TEISSENREC de BORT met en évidence en 1902 le rôle de la couche d'ozone qui absorbe le rayonnement solaire (en fait les ultraviolets).
En 1974 deux scientifiques américains : Mario MOLINA et F. SHERWOOD ROWLAND formulent pour la première fois la théorie de l’appauvrissement de la couche d'ozone sous l'impact des ChloroFluoroCarbones (CFC), apparus en 1938. Et, J. FARMAN du British Antarctica Survey (BAS) annonce en 1985 qu'un "trou" temporaire mais important (jusqu'à 50% de pertes) apparaît chaque printemps dans la couche d'ozone au dessus de l'Antarctique depuis 1979 et se résorbe au début de l'automne.

Evolution du trou dans la couche d'ozone depuis 1979. On constate que sa taille a augmenté régulièrement
Crédit : The Earth Observing System (NASA)
Qu'est-ce que l'ozone ?
L'ozone (O3) est une forme chimique particulière de l'oxygène, très instable et réactive.
L'ozone est notamment généré par le bombardement de la molécule oxygène stable O2 par les utraviolets (UV). Condition indispensable : la présence d'oxygène qui a été produit en grande quantité avec la multiplication de micro-organismes photosynthétiques au Précambrien.

La couche d'ozone représente schématiquement la partie de l'atmosphère où sa concentration est la plus élevée. Ainsi, l'ozone est davantage présent à une distance du sol comprise entre 15 et 40 km (plus fortement vers 35 km) avec une concentration voisine de 8 ppmv, dans la couche appelée stratosphère. D'où l'appelation d'ozone stratosphérique à ne pas confondre avec l'ozone troposphérique induit en grande partie par la circulation automobile et qui irrite notamment les yeux et les voies respiratoires.
A cette altitude, la teneur en ozone résulte d'un équilibre entre formation et destruction sous la dépendance de l'activité solaire, de la température, de la présence d'autres substances chimiques.
En absorbant ensuite les UV, l'ozone contribue à réchauffer la statosphère. la formation de l'ozone est plus importante au dessus des tropiques puis gagne les pôles via la circulation des masses d'air. Cependant, il accuse une faible concentration de quelques parties par million au plus.

On parle de "trou" dans la couche d'ozone lorsque la valeur de la colonne intégrée en ozone est inférieure à 220 unités Dobson (la valeur normale étant 300 unités Dobson environ). Les unités Dobson expriment la totalité de l'ozone dans une colone qui part du sol et traverse toute l'atmosphère.

Le danger des rayons ultraviolets
La couche d'ozone est essentielle à la vie sur terre car elle la protège des rayonnements ultraviolets nocifs émis par le soleil. En effet, les UV dont la longueur d'onde est inférieure à 0,4 µm sont absorbés par l'ozone entre 0,24 et 0,3 µm.

Il existe différents types de rayons UV regroupés en trois grandes classes : les rayons UV-C, les rayons UV-B et les rayons UV-A.
L’impact des UV sur les organismes vivants dépend de la longue longueur d’onde de ces rayons : plus cette longueur d’onde est courte, plus le danger est grand. Les rayons UV-C sont ainsi les plus dangereux de la gamme. Heureusement, ils sont arrêtés presque en totalité par la couche d’ozone. Or, cette couche protectrice s'est amincie dangereusement, particulièrement à une altitude comprise entre 14 et 20km.

Le 15 mars 1988, la NASA diffuse un rapport mené par une centaine de chercheurs dans le monde : la concentration en ozone stratosphérique a diminué en moyenne de 1,7 à 3% dans l'hémisphère nord entre 1969 et 1986 malgré les variations naturelles constatées de 15 à 20%. De surcroît, le rayonnement moyen mondial des UV-B au niveau de la surface terrestre s'est élevé de 10 % entre 1986 et 1996.
La dégradation de la couche d'ozone implique une moindre filtration des rayons ultraviolets les plus nocifs et une élévation des risques pour la vie terrestre :

•brûlures superficielles, conjonctivites, cataractes
•augmentation des cancers et viellissement de la peau
•maladies du système immunitaire
•réduction de la photosynthèse : diminution des rendements et de la qualité des cultures, disparition du plancton, premier maillon des chaînes alimentaires aquatiques...
De plus, les UV-B :
•accélèrent la génération du smog photochimique, stimulant ainsi la production de l’ozone troposphérique qui est nocif
•diminuent "la durée de vie" de certains matériaux inorganiques comme les peintures et plastiques.
Pour exemple, à Punta Arenas, au sud du Chili, la quantité d'ozone diminue de 30 à 50% durant le printemps Austral (notre automne au pôle Nord), obligeant les habitants à se protéger la peau.

Évolutions récentes du trou
Le trou actuel dans la couche d'ozone, au dessus de l'Antarctique (au 12/10/2010)
Crédit : NASA, 12/10/2010Les données pour l'Europe montrent des baisses de 5,4% par décennie depuis les années 80 en hiver et au printemps, avec une tendance à l'amélioration sur la période 1995-2000.

En 2000, 2001 et 2003, le trou dans la couche d'ozone a atteint une superficie jamais observée avant 2000, alors que celui de 2002 était le plus petit qui ait été observé depuis 1998. En effet, à la fin de l'été 2003, le trou a de nouveau atteint un record de superficie... Pour diminuer rapidement durant le mois d'octobre.

Selon l'Organisation Météorologique Mondiale ces "fluctuations aussi marquées sont dues aux variations interannuelles des conditions météorologiques régnant dans la stratosphère et non à la quantité totale de susbstances destructrices d'ozone dans cette couche de l'atmosphère." (OMM, 2004)

Evolution de l'étendue du "trou dans la couche d'ozone" au-dessus du

La pollution de l'eau

L'eau : menaces et enjeux
L'eau en quelques mots
© notre-planete.infoL'eau : un élément essentiel pour le développement de la vie
L'eau représente 70% du poids de l'adulte et 80% du poids de l'enfant. Une perte de 10% entraîne des troubles graves, voire la mort, si ce pourcentage atteint 20%.
La croissance démographique est la pression la plus importante sur la ressource en eau, pourtant le thème de l'eau ne retient pas suffisamment l'attention des institutions internationales : elle n'est pas représentée par un organisme spécifique.

La pollution de l'eau
Dans de nombreux pays en développement, de 80 à 90 pour cent des eaux usées déversées sur les côtes sont des effluents bruts, c'est à dire des rejets qui n'ont pas été traités. La pollution, liée à une démographie galopante dans les zones côtières et à des infrastructures d'assainissement et de traitement des déchets inadéquates, constitue une menace pour la santé publique, les espèces sauvages ainsi que pour les sources de revenu comme la pêche et le tourisme.

La mauvaise gestion de l'eau
Bien qu'elles soient réparties de manière inégale, les ressources en eau douce sont loin de manquer à l'échelle de notre planète.
Pourtant, du fait de la mauvaise gestion, de moyens limités et des changements environnementaux, quasiment un habitant de la planète sur cinq n'a toujours pas accès à l'eau potable et 40% de la population mondiale ne disposent pas d'un service d'assainissement de base, indique le deuxième Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau.
Le manque d'accès à l'eau potable et à l'assainissement tue 8 millions d'êtres humains chaque année et représente à ce titre la première cause de mortalité dans le monde, un défi majeur et crucial pour l'humanité.

C'est peu connu mais l'eau transite via les importations de fruits et légumes qui en contiennent, on parle alors d'eau virtuelle, cela représente la moitié de la consommation en eau des pays importateurs

Environnement, pollutions, nuisances, biodiversité, eau...

Environnement, pollutions, nuisances, biodiversité, eau...
L'environnement recouvre l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent une espèce et qui lui permettent de vivre. Notre environnement, c'est notre support de vie et toutes ses composantes : l'air, l'eau, l'atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux...
Or, notre environnement, élément clé de notre survie est dangereusement affecté par nos activités.

Les pressions sur les milieux
La dégradation de la biodiversité
La biodiversité reflète le nombre, la varieté et la diversité des organismes vivants. Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l’environnement qui y sont liés sont plus rapides ...
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Léon TEISSENREC de BORT met en évidence en 1902 le rôle de la couche d'ozone qui absorbe le rayonnement solaire (en fait les ultraviolets) ...
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L'eau, élément essentiel à la vie est souillée par les activités humaines et souffre d'une mauvaise gestion qui entraîne la mort de millions de personnes chaque année...
En savoir plus La déforestation
Les forêts sont indispensables à la vie. Ce sont des sources de nourriture, de refuge, de combustibles, de médicaments. Elles abritent des "points chauds" de biodiversité ...
En savoir plus Les pollutions et nuisances

La déforestation

Dans certains pays tels que l'Indonésie, le Mexique, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Congo ou le Brésil, les forêts tropicales naturelles se réduisent d'année en année. Le rythme annuel de déforestation en forêt tropicale est depuis 1990 de 1'ordre de 10 à 15 millions d'hectares. Le développement durable prôné au Sommet de la Terre à Rio (1992) vise notamment à diminuer ce phénomène.

Les causes de la déforestation

La déforestation est tout d'abord due à la collecte de bois de bois comme source d'énergie. Dans les forêts tropicales, chacun des deux milliards d'individus consomment en moyenne un kilo de bois de chauffage par jour. La seconde grande cause de déforestation est l'expansion des populations à la recherche de nouvelles terres agricoles, en particulier le développement de grandes cultures ou d’élevages extensifs, comme au Brésil et les pratiques ancestrales sur brûlis, comme dans certains pays d'Afrique.

Les effets de la déforestation

La déforestation est responsable d'un cinquième des gaz à effet de serre dans le monde. Il ne s'agit donc pas uniquement d'un problème de sauvetage de la biodiversité en Indonésie, au Brésil ou dans le bassin du Congo, mais d'un véritable problème mondial. D'autant que la déforestation est alimentée par l'importation de bois tropical en provenance de pays concernés.

L'avenir des forêts

S'il est nécessaire d'être vigilant, force est de reconnaître que les mesures de gestion durable des forêts, de plus en plus prises en Afrique et en Amérique du sud, devraient être en mesure d'enrayer ce phénomène.

Les moteurs de la déforestation

terça-feira, 12 de outubro de 2010

Le musée du Louvre

http://www.youtube.com/watch?v=3FcB_jCF7bQ&NR=1

Le musée d'orsay

http://www.youtube.com/watch?v=FRoRsH3Z4xQ
En 1992, la Fédération Internationale de Football décidait d’attribuer l’organisation de la Coupe du Monde 1998 à la France. Le cahier des charges imposait, parmi les infrastructures nécessaires, l’existence d’un stade de 80 000 places destiné à accueillir la finale. Maracana, Nou Camp, Santiago Bernabeu, ces noms magiques ont fait la gloire du monde de football pendant des années.. Il manquait à la France un endroit mythique, digne d’accueillir les plus grands événements sportifs et culturels: Le Stade de France . Vitrine architecturale et technologique, ses lignes pures et sa conception originale ne sont pas ses seuls atouts. Fidèle à une tradition remontant aux arènes antiques, il est également un objet urbain, ouvert sur la ville et participant à son développement. La construction du Stade de France a permis de restructurer le quartier de La Plaine situé à 3 km au nord de la porte de la Chapelle : l'industrie lourde a été remplacée par un équipement sportif, l'accès en transport en commun a été facilitée, un nouveau quartier de logements et d'activités est créé.

Conçu par les architectes Macary, Zubléna, Regembal et Costantini, le Stade de France dépasse la fonctionnalité d’un complexe sportif classique. Son concessionnaire et constructeur, le CSF (Consortium Stade de France), composé des groupes Bouygues, GTM et SGF, l’a pensé comme un lieu événementiel qui combine le sport et le spectacle. Le résultat est une construction originale et polyvalente : capacités modulables, confort, sécurité, équipement, infrastructure : tout est réuni pour accueillir dans les meilleures conditions le public, bien sûr, mais également les sportifs, les artistes, la presse, et les partenaires des plus grandes manifestations à venir... L'événement le plus connu jusqu'ici, c'est évidemment la Coupe du Monde de football 1998. La finale entre la France et le Brézil (3-0 pour le pays organisateur) marquera encore longtemps la mémoire de la ville de Paris Saint-Denis. Mais Paris est aussi ville-candidate pour les jeux olympiques en 2012, et la présence du Stade de France forme un avantage considérable.

Financement :
Le stade aura finalement coûté 412 millions EUR (Etat : 47%, Consortium : 53%). Il doit être géré par une société privée jusqu'à 2025. Une très grande partie du budget était destinée à amélioror l'accessibilité (stationnement, transport en commun, ...) du stade. Malgré toutes les améliorations, le faible nombre de places de parking (6000) reste un très grand problème à résoudre dans le futur. A cela s'ajoute que le Stade de France n'est pas devenu le stade résident d'une équipe de football... Paris-Saint-Germain joue toujours dans le Parc de Princes. Il y aura donc moins de matchs que prévu, et probablement pas assez d'autres événements pour couvrir les 17.5 millions EUR du coût d'exploitation annuel (salaire des 70 personnes à temps plein et des 2000 vacataires, frais d'électricité, ...). Après la coupe du Monde '98, l'avenir du Stade de France n'est pas encore sûr...
Montmartre
Notre excursion à Paris se terminera sur la butte Montmartre. Cette butte domine Paris du haut de ses 130 mètres. Son nom viendrait du Mont des Martyrs : l'évêque de Paris St-Denis y aurait été exécuté vers 250 après Jésus-Christ.

Au sommet de la butte, nous trouvons la basilique du Sacré-Cœur,qui est sans aucun doute le symbole de Montmartre. En 1870, en pleine guerre avec l'Allemagne, deux notables parisiens promettent à Dieu de construire une basilique sur la butte à condition que la ville soit sauvée.Les travaux commencent en 1876(après la guerre) et se terminent en 1923. Paul Abadie est à l'origine de l'architecture. Le style ne fait pas l'unanimité mais il fait désormais partie des monuments préférés des Parisiens. Ce qui frappe surtout , c'est la blancheur des pierres. On a utilisé une pierre calcaire de la région qui repousse la poussière et qui blanchit quand elle est mouillée. Après la Tour Eiffel, le dôme de la basilique du Sacré-Cœur est- avec ses 83 mètres- le point le plus haut de Paris.

Depuis 200 ans, Montmartre est associé aux grands artistes comme Pablo Picasso et Vincent Van Gogh. Ce dernier logeait dans la rue Lepic entre 1886 et 1888.Les rues cal-mes et paisibles de Montmartre contrastent avec l'agitation du reste de la ville. Cet endroit n'a été annexé à la ville de Paris qu'en 1860. Avant ce n'était qu'une mini-république, une petite commune indépendante. L'endroit le plus touristique de Montmartre est certainement la place du Tertre. On y trouve des marchands de souvenirs, des cafés, des dessinateurs et des artistes-peintres. Vous serez peut-être interpellés par un de ces artistes pour faire votre caricature ou votre portrait! N'hésitez pas à débattre le prix !

Au pied de la butte du Montmartre, près de la place Blanche, vous pouvez voir la façade du célèbre cabaret'Moulin Rouge'. Déjà en 1889 les ouvriers,artistes, bourgeois et aristocrates se retrouvent à la même table dans une joyeuse atmosphère de fête et de frivolité. Les bals du Moulin Rouge devenaient rapidement très populaires.A la fin des soirées musicales, on y découvre avec beaucoup d' enthousiasme une nouvelle danse :le fameux'cancan parisien'. Aujourd'hui , vous pouvez jouir d'une table,d'une bonne bouteille de champagne et surtout d'un spectacle dansant que vous n'oublierez jamais… pour 'seulement' 95 EUR !

Montmartre vous offre tout un éventail de possibilités pour vous détendre. A vous de choisir le moyen de vous éclater et de…… dépenser votre argent !

le musée d'orsay

Petite histoire du Musée d'Orsay
1. Le Palais d'Orsay

De 1810 à 1838, c'est la construction du Palais d'Orsay. Le palais porte le nom d'un membre du corps municipal, avant la révolution. Il s'agit de Charles Boucher d'Orsay. Ce monsieur avait entrepris la construction d'un quai de pierre. Le quai porta son nom, qui fut ensuite donné au palais. Le palais était destiné à recevoir le Ministère des affaires étrangères, mais finalement, il est affecté à la Cour des comptes. En mai 1871, c'est la fin de la Commune (en histoire, la commune c'est l'époque d'un gouvernement révolutionnaire). Le peuple n'est pas d'accord avec l'Etat, c'est une mini-révolution. Il y a alors des incendies où de nombreux bâtiments sont détruits, entre autres le Palais d'Orsay. Il n'est pas reconstruit et reste en ruines pendant près de trente ans.

2- La gare

1898 - 1900, c'est la construction de la gare d'Orsay : La compagnie de chemins de fer Paris - Orléans veut acheter le terrain de l'ancienne Cour des comptes (ou Palais d'Orsay) pour y construire une gare. Elle gardera le nom d'Orsay. Victor Laloux, un architecte, est choisi pour la construction. La gare doit s'intégrer parfaitement à son environnement prestigieux : Le Louvre et le Jardin des Tuileries. L'architecte adopte une structure métallique et l'enveloppe de pierre de taille.


La gare comprend un luxueux hôtel de 400 chambres, un restaurant et une grande salle des fêtes. Elle est décorée par des peintres et des sculpteurs que l'architecte avait choisis lui-même. La gare est ouverte à l'occasion de l'exposition mondiale de 1900. Pendant près de 40 ans, la gare connaît une grande activité. Elle sert au trafic (circulation) des voyageurs ; et l'hôtel est fréquenté par les voyageurs de passage comme par les parisiens qui utilisent son restaurant et sa salle des fêtes pour de luxueuses réceptions.

3- La gare perd sa fonction

1939, les grandes lignes de chemin de fer sont abandonnées car les voies ferrées sont devenues trop courtes. Les installations de la gare d'Orsay (hôtels, restaurants) deviennent inutiles... il n'y a plus de voyageurs de longue distance, c'est pourquoi l'hôtel devient inutile. Pendant la guerre, la gare d'Orsay devient un lieu où l'on expédie des colis aux soldats prisonniers ; puis, à la fin de la guerre elle sert à accueillir des rescapés. En mai 1958, le Général De Gaulle fait une conférence de presse dans la salle des fêtes de l'hôtel de la gare. Par la suite, les bâtiments de la gare d'ORSAY vont seulement servir à accueillir différentes manifestations (cinéma, théâtre). Le trafic ferroviaire n'existe plus.

4- Le bâtiment sauvé

En 1961, la SNCF décide la mise en vente du bâtiment de la gare pour éviter sa démolition. Cependant, le ministre des affaires culturelles de l'époque, Jacques Duhamel, décide de conserver le bâtiment. Les façades et les décors de l'ancienne gare sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques en 1973 et l'ensemble de la gare en 1978.

5 - Le musée

En 1977, le président Valéry Giscard d'Estaing reprend l'idée d'installer un musée du XIXe siècle dans l'ancienne gare. Le musée est destiné à recevoir les collections nationales, dispersées dans les autres musées. Peu après son élection en 1981, François Mitterrand confirme le projet d'Orsay.
De 1983 à 1986, c'est la transformation du bâtiment. Une réorientation complète des espaces de l'ancienne gare est prévue. Le rez de chaussée de l'hôtel et la cour d'arrivée sont transformés en locaux d'accueil au public. Trois niveaux d'exposition sont prévus. A l'extrémité Est, se trouvent des escaliers mécaniques qui permettent de monter à l'étage supérieur. Les terrasses du niveau médian forment des espaces d'exposition. La salle des fêtes de l'hôtel est conservée. On peut la visiter. L'ancien restaurant de la gare est transformé en restaurant public. Des " traces " de l'ancienne gare sont laissées volontairement apparentes. En décembre 1986, le musée d'Orsay ouvre ses portes au public.

6 - Les collections

Le musée d'Orsay possède , sans compter les photographies, environ 6000 œuvres, dont 3000 exposées. Les autres sont conservées dans des réserves d'où elles sortent, épisodiquement, pour des expositions au musée ou pour être prêtées. Ainsi, sur 2600 peintures, 1500 sont en réserve ; sur 1250 sculptures, 500 sont en réserve. Ce sont les conservateurs qui ont fait le choix des œuvres exposées en permanence.
Le Stade de France
En 1992, la Fédération Internationale de Football décidait d’attribuer l’organisation de la Coupe du Monde 1998 à la France. Le cahier des charges imposait, parmi les infrastructures nécessaires, l’existence d’un stade de 80 000 places destiné à accueillir la finale. Maracana, Nou Camp, Santiago Bernabeu, ces noms magiques ont fait la gloire du monde de football pendant des années.. Il manquait à la France un endroit mythique, digne d’accueillir les plus grands événements sportifs et culturels: Le Stade de France . Vitrine architecturale et technologique, ses lignes pures et sa conception originale ne sont pas ses seuls atouts. Fidèle à une tradition remontant aux arènes antiques, il est également un objet urbain, ouvert sur la ville et participant à son développement. La construction du Stade de France a permis de restructurer le quartier de La Plaine situé à 3 km au nord de la porte de la Chapelle : l'industrie lourde a été remplacée par un équipement sportif, l'accès en transport en commun a été facilitée, un nouveau quartier de logements et d'activités est créé.

Conçu par les architectes Macary, Zubléna, Regembal et Costantini, le Stade de France dépasse la fonctionnalité d’un complexe sportif classique. Son concessionnaire et constructeur, le CSF (Consortium Stade de France), composé des groupes Bouygues, GTM et SGF, l’a pensé comme un lieu événementiel qui combine le sport et le spectacle. Le résultat est une construction originale et polyvalente : capacités modulables, confort, sécurité, équipement, infrastructure : tout est réuni pour accueillir dans les meilleures conditions le public, bien sûr, mais également les sportifs, les artistes, la presse, et les partenaires des plus grandes manifestations à venir... L'événement le plus connu jusqu'ici, c'est évidemment la Coupe du Monde de football 1998. La finale entre la France et le Brézil (3-0 pour le pays organisateur) marquera encore longtemps la mémoire de la ville de Paris Saint-Denis. Mais Paris est aussi ville-candidate pour les jeux olympiques en 2012, et la présence du Stade de France forme un avantage considérable.

Financement :
Le stade aura finalement coûté 412 millions EUR (Etat : 47%, Consortium : 53%). Il doit être géré par une société privée jusqu'à 2025. Une très grande partie du budget était destinée à amélioror l'accessibilité (stationnement, transport en commun, ...) du stade. Malgré toutes les améliorations, le faible nombre de places de parking (6000) reste un très grand problème à résoudre dans le futur. A cela s'ajoute que le Stade de France n'est pas devenu le stade résident d'une équipe de football... Paris-Saint-Germain joue toujours dans le Parc de Princes. Il y aura donc moins de matchs que prévu, et probablement pas assez d'autres événements pour couvrir les 17.5 millions EUR du coût d'exploitation annuel (salaire des 70 personnes à temps plein et des 2000 vacataires, frais d'électricité, ...). Après la coupe du Monde '98, l'avenir du Stade de France n'est pas encore sûr...



Chiffres
80 000 spectateurs en version football - rugby
75 000 spectateurs en version athlétisme
105 000 spectateurs en version spectacle
40 000 plans nécessaires
800 000 m3 de terrassement
180 000 m3 de béton
15 à 20 grands événements internationaux par an
150 journées séminaires, congrès, expos en année courante
320 m x 280 m en long et en large
46 m de hauteur par rapport à la pelouse
274 m & 234 de diamètre
500 000 tonnes : poids total évalué
13 000 tonnes: le poids tu toit (ou 1.5 fois la Tour Eiffel)
454 projecteurs installés dans le toit, 731 au total
500 km de câble pour les travaux d'électricité
17 hectares : superficie totale du Stade et de l'enceinte
37 km de gradins